Kamloops – Jasper

Kamloops – Jasper, by train

Again, because of the wildfire situation in BC, we decided to not expose ourselves (and especially our son who is asthmatic) to the omnipresent smoke. This section would have been wonderful to bike. “Health and well being before bragging rights”, as a wise man once said.

You’re So Hot Baby, The Whole Province Is On Fire!

No mom, there are no fires in BC, don’t worry. Just a few sparks here and there.

BC Wildfires, July 11th 2017

Ok, the situation is starting to get a little out of hand. The past few days we have been modifying our itinerary to cycle in places that weren’t touched by the fires. Since we had such a lovely time in the beautiful Okanagan region yesterday (well apart from our encounter with the cougar 😜😱), we decided to go back to cycle in that region. This time to Kelowna, on the Kettle Valley Railway trail section through the Myra Canyon. Everyone says it’s gorgeous.

Bridge on KVR, Myra Canyon
Trestle, Myra Canyon

Les journées se suivent, mais ne se ressemblent pas, comme on dit. There is smoke everywhere. You can’t see to far in the distance, it smells of burnt everywhere. Ok, so that’s when we made a decision. We called the train station and booked a train to Alberta for Wednesday morning. We wanted to stay another week in BC, but it has become too unpredictable and difficult to avoid problematic zones. Also, my son being asthmatic, we can’t really risk it and expose him to all this smog. So we have a bite in Kelowna and decide to pass by the canyon trail just to see what it’s like. By the time we got there, it was 3:30pm. The sky had cleared up a bit. We decided to cycle on it just up to the first or second trestle. The trail is mostly in the forest which gives a refreshing relief. It’s so beautiful and enjoyable that we decide to cycle the whole 20 km of trail. It’s converted (1995) atop of an old railroad track that passes on the edge of the canyon on trestles and through tunnels built in 1914 (and re-built in 2007 after a devastating wildfire in 2003 – ring a bell?). It is gorgeous. And apart from the chipmunk that was chasing my hubby around for cherries and the snake my son and I almost ran over with our bikes, (oh the wild life here) it went just perfect and I regretted a little our decision to leave BC so early.

We drove back to Kamloops where we were welcomed by yet again, lovely, generous WarmShowers hosts.

I will miss this province and its people and I understand why the slogan on the licence plates here is the word “Beautiful”. One word does indeed sum it up. Simple and so true, BC is just “beautiful” in every way.

Des cerises et des cougars

Aujourd’hui, nous devions rouler 40 km, la moitié pour nous rendre au lac Nicola et l’autre 20km pour revenir sur nos pas… mais on a un “pick-up”! Je suis trop curieuse. J’ai entendu trop de bonnes choses sur la region de Okanagan et j’ai appris qu’on pouvait y cueillir des cerises… mon fruit préféré à volonté. Surtout qu’en plus cette année, on est parti en voyage avant de pouvoir goûter à même une cerise de notre cerisier. Pas besoin de plus pour me convaincre. On modifie notre itinéraire, on part vers Penticton.

Priorité, trouver un verger de cerises. J’appelle à une place, l’autre place, je n’arrive pas à trouver. Puis on passe une grande pancarte qui écrit “U-Pick”… Bingo! On y va. On se rend à un verger de cerisiers, il y a des arbres, mais personne dans les environs. Des petits garçons de l’âge des miens nous approchent pour nous demander si on souhaite cueillir des cerises et nous disent de les suivre jusqu’à la cabane en haut. Une dame trop bronzée, maigre, blonde platine sort en criant: “Get out, you’re not supposed to be here, I have dogs!”… oups, ça commençait mal. On lui explique que l’on voulait seulement cueillir des cerises. Elle nous dit d’aller cueillir ce que l’on veut et de klaxonner quand on aura terminé. Elle nous dit aussi qu’elle n’arrose pas ses cerises avec aucun pesticide. Youpi, super, des cerises, et en plus bio! Quelle chance. Mon mari et moi en croquons chacun 2 ou 3. Vraiment juteuses et sucrées. Les petits garçons sympathiques qui nous ont suivis nous expliquent gentillement qu’il faut juste vérifier s’il y a des petits trous sur le fruit avant car ça voudrait dire qu’il y a un ver. Il nous dit que s’il y a juste un trou ou deux, ils les mangent quand-meme, mais que lorsqu’il y a plus que 6 trous dans la même cerise, ils ne les mangent pas car dans ce cas là, il y aurait trop de vers dans la meme cerise et il trouvait cela dangereux pour la santé, mais que juste un petit ver, pas de problème, “just a bit of protein”… C’est alors qu’on remarque que TOUTES les cerises ont des vers, incluant, j’imagine, celles qu’on avait déjà dégusté avec tant d’appétit. Bref, on decide de quitter les lieux et de laisser faire les cerises un peu trop bio!

On se rend à un marché local et à la place, on s’achète pleins de fruits frais et délicieux de la region: des pêches, des bleuets, des framboises, des concombres, des tomates… et bien sûr, des cerises rouges et des cerises jaunes.

On a à peine fait deux pas en voiture qu’on croise une nouvelle pancarte “U-Pick”. On s’arrête pour la cueillette. Cette fois-ci, le cerises sont tellement belles, grosses et sans trous que l’on remplit un sceau au complet. On se retrouve donc avec bien trop de cerises si jamais vous en voulez.

On va prendre un bain dans le lac d’Okanagan. Une splendeur, cette region. Vraiment, je pensais avoir complètement changé de pays, une région chaude, sèche, aride. C’est un climat désertique. Une plage au sable orangé, des petits cafés, restos bordés de falaises dorées. Il fait plus de 30C, mais avec une brise qui rafraîchit. J’adore cette région et ce paysage.

Après la baignade, c’est le temps de rouler un peu à vélo quand-mème. C’est un voyage de vélo après tout. On fait à peine quelques kilomètres sur la Kettle Valley Railway, piste cyclable, ancien chemin de fer. Déjà, on croise une biche en train de brouter. Nous continuons quelques kilomètres encore, puis on s’arrête par hasard. Je remarque à quelques pas de nous une très longue queue beige et épaisse et tout d’un coup les mots de notre hôte me reviennent en tête. Lorsque Madalina avait demandé à quoi ça ressemblait, il lui avait répondu: “it looks like a really big beige cat but it has a very long and large tail.”

UN COUGAR! “Reculez tranquillement” je dis à ma gang. “Pourquoi? Qu’est-ce qu’il y a?” Je refuse de dire pour ne pas semer la panique. Mais à tour de rôle, ils le voient tous. Il était vraiment très près, mais dos à nous heureusement. Assis sur une roche.

On quitte discrètement. Je pense que notre balade est terminée.

Ma mère m’appelle inquiète pour s’avoir comment ça se passe avec les feux de forêts qui brûlent partout. À vrai dire, je ne lui dis pas, mais si elle savait que ce n’était pas le feu qui me fait le plus peur aujourd’hui.

J’avoue que je suis assez épatée de rencontrer autant de bêtes sauvages à proximités des villes. C’est vraiment toute une co-habitation. Me semble que c’est assez rare qu’à Montréal je doive détourner de la piste cyclable à cause d’une énorme bête capable de faire de moi une seule bouchée! C’est assez “wild” BC!

Des feux et des tunnels

Alors, notre séjour se passe merveilleusement bien… euh.. sauf pour l’état d’urgence qui a été décrété pour toute la province. Alors, pour rouler de Chilliwack à Kamloops, nous avions deux choix, soit de prendre l’autoroute 1, qui est en feu ou de prendre l’autoroute 5, la Coquihalla qui apparemment est l’autoroute où il y a le plus d’accidents au Canada. Elle est très abrupte, dénivelé de 8,5% au sommet le plus élevé et très longue… hummm, pas certaine que j’aime ces choix de réponse… alors on y a été pour le choix “aucune de ces réponses”. Nous avons donc décidé de louer un pick-up pour les 3 prochains jours question d’explorer la région quand-même en vélo, mais juste les beaux bouts qui ne brûlent pas. Les feux sont à 100km d’où nous allons, mais Kamloops heureusement, n’est pas touché, en tout cas, pas pour l’instant. C’est plutôt la ville qui accueille toutes les familles qui ont dû évacuer.

Bref, nous avons roulé de Cultus Lake à Chilliwack pour louer le véhicule, puis nous sommes partis à Hope pour rouler sur la route des tunnels Othello, sur l’ancien chemin de fer “Kettle Valley Railway”. Les tunnels sont impressionnants, creusés dans la montagne de roc solide et au-dessus d’une rivière. La vue est spectaculaire. D’ailleurs, ces tunnels ont paru dans quelques films, dont Rambo. L’ingénieur qui les a construits était un fan de Shakespeare. Il a donc nommé chacun des tunnels d’après ses personnages préférés. Ainsi, un des tunnels s’appelle Roméo et Juliette.

KVR, Between Hope and Othello Road
KVR, Othello tunnels

En soirée, nous sommes arrivés à Merritt chez des gens de WarmShowers. Ils nous ont gentillement accueillis. Leurs petits enfants passent les prochains jours ici aussi… des amis pour mes cocos, encore une fois.

Hope – Kamloops

Hope – Kamloops, by car

As much as we would have loved to cycle this section, the difficulty was that for 140km (Hope to Merritt) there would have been no campgrounds, no towns, no civilization… Add to that a steep uphill (Coquihalla Summit) and wildfires around the area, and so we judged it would be prudent to skip this section altogether :-/

Othello Road – Hope (and back)

Othello Road – Hope (and back), 16km

We rode the Kettle Valley Railway trail section through the Othello tunnels, down to Hope and back. It’s worth mentioning that we had to walk our bikes through the actual tunnels, due to the very loose gravel on the surface and due to the many visitors present on site. However, after the last tunnel, the trail was beautiful all the way to Hope (on gravel, a bit rocky).

Cultus Lake – Chilliwack

Cultus Lake – Chilliwack, 14km

Going out of Cultus Lake we rode along Chilliwack River Road into Chilliwack. Easy downhill and for most of the time the road had a good shoulder. Some parts of it were too narrow, but that didn’t last too long.

Summer Break at Cultus Lake

Nous sommes maintenant à Cultus Lake, nous avons roulé 31 km pour nous y rendre à partir d’Abbotsford. Nous dormons dans un camping cette fois-ci pour la première fois depuis notre arrivée, il y a déjà deux semaines.

Il fait 29C, nous sommes à côté d’un beau lac pour nous rafraîchir. C’est un centre de villégiature. On peut y faire du ski nautique, du canot, du kayak, de la natation… Il y a aussi des glissades d’eau, des manèges, un mini-golf. Bref, un bel endroit pour se divertir et se rafraîchir avec cette chaleur. On essaie de rouler vers des destinations amusantes pour les enfants pour les garder enthousiastes de leur périple à vélo.

Jusqu’à présent, ça semble bien réussi. Ils se sont déjà fait des copains sur ce site de camping dont une fille de leur âge native de Montréal, mais vivant en Colombie Britannique maintenant. De là que je trouvais mon garçon assez réservé avant ce voyage, il m’étonne durant ce séjour. À chaque destination, il se fait des nouveaux amis instantanément et raconte ses nombreuses péripéties à toutes les familles que l’on croise sur notre chemin.

Un cycliste de WarmShowers vient nous rendre visite, il habite non-loin de l’endroit où nous campons. Il nous conseille sur notre itinéraire. Il connaît bien les divers chemins. Il est aussi grand-papa, donc il doit avoir les 70 ans, mais il est incroyablement en forme. Il pratique un sport qui s’appelle le “randonnering” où il doit rouler 400km, parfois 600km en vélo, 23-27 heures sans arrêt!! Vraiment, ces gens m’épatent. J’ai toujours été impressionnée par le groupe de cyclistes avec qui je roulais en France lorsque j’y habitais. La plupart des cyclistes avaient passé les soixante-dix ans et roulaient Paris-Madrid en faisant deux cent km par jour en passant par les Pyrénées, quel exploit. Mais là, les gens de WarmShowers sont tout aussi épatants et impressionnants. C’est inspirant de vieillir dans ces conditions-là. Alors mom and dad, c’est encore le temps de vous mettre au vélo pour des randos de 400km par jour. Allez-hop!

Bref, nous sommes allés aux glissades d’eau, nous avons essayé quelques manèges.

Pour bien terminer notre journée de pause, mon fils a voulu faire du pédalo. On a essayé de lui expliquer que le concept de la pause c’était de ne pas pédaler à chaque quelques jours pour reposer les muscles des jambes. Pas question de le dissuader, il voulait rouler sur l’eau à contre vent et dans les vagues. On n’avançait pas vite. J’avais l’impression d’être sur un vélo stationnaire, sauf que la vue était pas mal meilleure que mon salon.

Un vraiment bel emplacement “Cultus Lake” si vous êtes dans le coin un jour. On s’est beaucoup amusé, mais j’avoue que mes activités préférées sont celles inventées: golf avec cocottes et épines de conifères comme terrain de jeu et “ketchup art”. J’adore l’imagination des enfants quand on n’a pas la place pour traîner leurs jouets!

Bon assez de repos, demain, on pédale!