Nous avons passé deux jours à Vancouver. Je ne savais pas que c’était une si jolie ville bordée d’autant de plages. Nous avons roulé le long du Seawall pathway, une piste cyclable qui longe le bord de l’océan. Il y a plein de plages, de parcs, de terrains de volley-ball qui donnent sur le Pacifique. Les gens courent, font du yoga, font des séances d’exercice. Le sport et plein air semblent être au cœur du mode de vie ici. Il y a des planches de surf sur l’eau, des voiliers, des kayaks, des yachts et même plusieurs hydravions. C’est un bel amalgame de nature et de ville urbaine.
Vancouver – Coquitlam
Vancouver – Coquitlam, 37 km
We rode out of Vancouver on the Union-Adanac streets that are dedicated for bikes. Easy ride, with a few small hills. At Lakewood Drive, we took the Trans-Canada Great Trail that follows the waterfront. Then, for the last bit, as it was getting late and the kids were a little tired, we took the SkyTrain from Brentwood Station to Coquitlam Centre. So we ended up biking for about 22 km.
Around Vancouver
Around Vancouver, 25 km
Today we biked around the Seawall path in Vancouver, through downtown and around the Stanley Park. Very scenic, beautiful ride with lots of opportunities to stop for eating, exploring the park, etc.
On prend la candence
Avant de partir, notre marin sauveur a offert un souvenir à nos enfants, un canif! Et j’ai pensé que c’était un choix très représentatif de notre expérience dans sa région. On n’oubliera pas de si tôt notre passage à Sooke.
Le retour vers Victoria s’annonçait difficile, ma fille arrête à chaque quelques kilomètres pour se plaindre qu’elle est fatiguée, qu’elle a faim, qu’elle a mal aux jambes… c’est encore ce premier 10 km montagneux. On s’arrête dîner sur le bord d’une falaise avec vue superbe sur l’eau. Ça donne des forces, après cela, ça roule comme dans du beurre. On réalise que c’est un faux plat descendant. On n’a presque pas besoin de donner de coup de pédale. Je comprends pourquoi on était si fatigué lorsqu’on a fait le chemin inverse, c’était ascendant tout le long sans qu’on le réalise. On arrive chez nos hôtes pour l’heure du souper. Encore une fois, on est accueilli les bras ouverts par une famille qui ont aussi des enfants d’âges similaires aux nôtres, nos filles deviennent de grandes copines, nos garçons échangent sur leurs mondes Minecraft. Ils jouent tous ensemble à cachette, au piano… au coucher, la maman les rassemblent tout douillet sur le lit et leur lit une belle histoire. Que les gens sont accueillants.
Le lendemain, on quitte l’île pour retourner à Vancouver. Un autre 40 km de Victoria à Sidney. On commence à vraiment prendre le rythme car vraiment les enfants complètent le trajet sans difficulté. On s’arrête jouer à un parc avec des structures d’enfants qui donnent sur l’océan, c’est encore une fois magnifique. Il fait un grand soleil comme tous les jours jusqu’à présent. Il y a une petite galerie d’art gratuite là-bas, on rentre jeter un coup d’oeil, c’est joli et on échange avec les artistes. Les gens sont bien aimables. Notre première famille d’accueil de Victoria nous avait appelés lorsqu’on était en chemin pour nous dire qu’ils veulent venir nous rejoindre pour dire au revoir une dernière fois. Ils viennent à nous en voiture et nous offrent un livre avec les détails du chemin à venir. Quelles personnes généreuses nous avons eu la chance de rencontrer jusqu’à présent! Incroyable.
On embarque sur le traversier. Le capitaine annonce de regarder vers la gauche, trois baleines, des orques noires et blanches se donnent en spectacle. Quelle chance nous avons jusqu’à présent. Les croisières pour voir ces mammifères sont une centaine de dollars par personne habituellement. Nous les voyons gratuitement du traversier et de tout près. On reprend le bus et le train pour se rendre à 20:00 chez nos hôtes. Il est tard, ils ont un fils de 2 ans et demi. Ils nous ont quand-même attendu avec un repas prêt pour nous sur le toit-terrasse de leur immeuble. Ils y ont fait un jardin et une aire de jeux pour les enfants. Nous enfants se croient au paradis avec plein de jeux et une vue du toit qui donne sur la ville juste à temps pour admirer le coucher du soleil. Belle journée bien remplie.
Sdresnnw o – 2017-06-27 22:26:16
Coucou les voisins gogo go les vélos !!! Alors Bonne nouvelles vos pissenlits o t été enlevés par Yuri et ce week end il s attaque au gazon!! Bon. Vélo !!!
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Victoria – Swartz Bay
Victoria – Swartz Bay, 42 km
Lochside Trail
Mostly paved trail but some parts with gravel, very nice and flat. There is a coffee house, a farm market and a bakery along the trail, among other rest areas to get your water bottle filled up.
At the end of the trail we hopped onto the ferry to Vancouver.
Soudainement, je me suis découvert un nouvel amour pour les maringouins
Alors, ce que je ne vous ai pas raconté hier, c’est qu’à l’arrivée de notre périple de 50km vers Sooke, mon fils était tellement fatigué qu’il en a échappé son bol de crème glacée maison et a demané d’aller se coucher sans toucher au dessert… Alors, ça c’est du crevé! C’est donc pour cette raison que lorsque le lendemain matin, lorsque notre famille d’accueil nous a branlé les clefs de leur voiture nous l’offrant pour la journée, mon cœur de mère qui se sent coupable d’avoir tant épuisé son fils ne pouvait refuser cette offre qui offrait 10 minutes de conduite en auto contre quelques heures de pédalage dans les côtes. 10 km c’est vraiment rien, mais je me suis rappelée de l’option région montagneuse et je suis allée pour l’option paresse. Je croyais que mon fils serait de mon opinion là-dessus et qu’il n’allait jamais vouloir remonter sur ses deux roues, mais non, un fois de plus, il me surprend avec son cœur au ventre. Il veut prendre le vélo pour s’y rendre. Le reste de la famille aussi. C’est mon idée de faire la traversée du Canada en bicyclette et je suis la seule à vouloir opter pour l’option voiture… et par le fait même, je gagne la partie, on prend la voiture… j’avoue que j’ai eu un petit regret, c’était en fait très près de la maison, mais bon, je savais que les deux prochains jours seraient de bons jours de kilométrage où nous n’aurions pas le choix de rouler. Il fait chaud, on passe la journée à se baigner sans avoir à se préoccuper de garder de l’énergie pour rouler.
On se rend au “Sooke potholes” une rivière avec plusieurs géantes “marmites” naturelles où l’on peut se baigner, faire un pique-nique et randonnée. C’est très joli et agréable et ici, il ne semble pas y avoir d’insectes qui piquent. Le paradis du plein air. On se met les pieds dans l’eau. Oh là là, c’est donc bien glacial de l’eau qui vient du glacier! 😉 C’est tellement froid qu’on dirait ressentir des aiguilles dans les jambes, mais il fait tellement chaud dehors que pour une fois, l’eau froide est presqu’appréciée.
En revenant, nous sommes accueillis avec des “burgers” au wapiti. Nous jasons avec nos hôtes du fait qu’il n’y a pas de bestioles qui piquent malgré le fait que nous sommes en forêt. Ils acquiescent “No, there are no mosquitos here”… et ils ajoutent lorsque les enfants ne sont pas loin d’une voix chuchotante: “…but there are bears!” Ils me disent qu’un ours rôde très souvent dans les parages alors, ne pas s’inquiéter si on entend notre hôte la nuit venir faire fuir l’ours, ce n’est que chose commune. Tout d’un coup, l’option camping sur leur terrain me semble un peu moins rassurante et finalement, les moustiques me semblent comme des mignonnes miniatures créatures du bon Dieu. Mom if you are reading this, it is only alternative facts, someone highjacked my blog and wrote crazy stuff, there are actually no bears out here in bear country, do not believe a word you read here.
Alors, de retour à l’histoire pour les autres… On se couche, et il vente pas mal dans la nuit. J’entends tout ce bruit sans trop m’inquiéter. Il est 4 heures du matin. J’entends mon mari qui d’habitude dort comme une bûche peut importe la tornade qui pourrait se passer autour. Pas cette fois-ci, je le vois son cellulaire à l’oreille murmurant une phrase dont je ne souhaitais pas entendre “Hi, I think there is a bear outside, can you come and check it out.” Il rappelle à plusieurs reprise au numéro de nos hôtes, mais ne tombe que sur le répondeur. Tout d’un coup, après au moins 4 essais, notre nouvel meillieur ami répond et sort à notre rescousse. “Go away bear!”, dit-il d’une voix sans aucun soupçon d’effroi. Il y avait effectivement un ours noir à même pas 2 mètres de nous. Ça semble assez simple “go away bear”, je retiens cette phrase.
Encore un fois, je suis abasourdie de constater la bonté des gens qui viennent de nous rencontrer et pourtant nous nourrissent d’un festin digne de rois, nous font confiance avec leur voiture et maintenant, viennent même nous sauver des ourses à 4:00 du matin. Tout d’un coup, le fait d’avoir un militaire chasseur comme voisin me semble plus rassurant. Je lui demande de nous accompagner durant le reste du périple car, je ne suis pas certaine que la stratégie de mon mari d’appeler à l’aide via son cellulaire nous protègera très longtemps contre les ours dorénavant.
C’est ainsi que j’ai renouvelé mon amour pour l’humanité et surtout pour les maringouins!
Sooke – Victoria
Sooke – Victoria, 48 km
Same trail as we did on June 24th: part paved road, part gravel; in the city of Victoria we biked on the streets; a little hilly but nothing like when we arrived into Sooke.
Gens du pays…
Allez hop sur le vélo pour une expédition de 50 km aujourd’hui. À chaque fois que l’on mentionne à quelqu’un notre plan de nous rendre à Sooke à partir de Victoria avec les enfants à vélo, la réaction est la même: “Oh Sooke… that’s far!”. Pourtant, 50 km me semble faisable surtout que c’est sur une piste cyclable, ancien chemin de fer, isolée du traffic et des voitures. On part et franchement, le premier 40 km s’accomplit avec facilité. C’est joli et agréable. On prend même le temps de faire un saut dans un lac que l’on croise sur le long de notre chemin. Faut dire que depuis notre arrivée, il fait 28C tous les jours alors, l’envie de me baigner est plus forte que celle de rouler, je dois avouer. J’appelle notre prochaine hôte pour l’avertir qu’il nous reste que 10 km, on devrait être chez lui dans moins d’une heure…
C’est là que j’ai compris les commentaires de gens face à notre périple. Et monte et descend et monte et descend, les côtes se suivent et ne se ressemblent pas. Le problème est surtout que ce bout de la piste n’est plus pavée. Elle est en gravier. Les roues du vélo de Matei ne cessent de déraper. On choisit donc de descendre de nos vélos de route pour les pousser en haut et en bas des pentes. Ce qui rend la fin du trajet interminable et essoufflant. En plus que même les enfants ont des sacoches sur leur vélo. Sur une surface plane, ça ne faisait pas grande différence, mais sur un chemin côteux, ça freine pas mal les élans. On arrive à destination deux heures plus tard!
On est accueilli par un officier en chef de la marine assez robuste, bien tatoué avec une moustache imposante et sa femme qui est aussi militaire. Ils nous font une présentation de leur collection de crânes d’animaux en nous expliquant les divers panaches, des bois d’orignal, de cerf, de wapiti. Je ne savais si je devais trouver cela éducatif ou mortifiant… En tout cas, c’était du moindre que l’on puisse dire, une expérience très différente à notre vie citadine. Dans ses temps libres, il est chasseur aguerri. Ils ont 3 chiens et des poules. Ils nous dit que l’on peut installer notre tente sur leur terrain.
C’est le 24 juin, alors, ils nous ont préparé des spécialités québécoises pour souligner notre fête nationale: une superbe tourtière digne d’une boulangerie artisanale décorée d’une fleur de lys, au porc et wapiti qu’il a lui même chassé, un pudding chômeur fait avec du sirop d’érable, de la crème glacée maison à la fraise, et comme il savait que j’étais végétarienne, une omelette au fromage et champignon fait avec les œufs frais de leur volaille. Encore une fois, nous sommes absolument impressionnés par cette hospitalité. Je ne m’attendais pas à célébrer de façon aussi traditionnelle de l’autre bout du pays. Bonne St-Jean!
Night is for sleeping, day is for resting
J’ai vu une pancarte le long de notre chemin et j’ai trouvé que ce serait le titre parfait pour le blogue d’aujourd’hui. C’est notre deuxième journée de notre séjour et déjà nous faisons une pause journée détente pour visiter la ville de Victoria, ne pas toucher à nos vélos et juste prendre cela un peu plus tranquilo pour se remettre du décalage et de l’horaire assez rempli que l’on avait eu jusqu’à présent. On est accueilli au déjeuner avec encore une fois une table succulente: du céréales et des confitures faits maisons, des scones, du yogourt, tout ce dont on a envie. Quel privilège de se faire traiter ainsi par des inconnus qui rapidement nous font sentir comme faisant partie de la famille.
Nous traversons à pied Beacon Hill park, un grand et joli parc qui à la fois a des structures intéressantes pour les enfants, mais aussi, abrite une grande quantité de faune. Entre autre, il y a un boisé qui loge un très grand nombre de familles de hérons. C’est impressionnant de voir autant d’oiseaux gigantesques et leurs nids de si près. Faut juste faire attention car sous ceux-ci, le sol est bien garni de tâches blanches et on se doute en ce temps de l’année que l’on ne parle pas de flocons de neige qui parsèment le sol. Faut passer rapidement sous cette section pour ne pas se faire arroser de leur liquide blanc apparemment porteur de chance. On est déjà assez chanceux lors de ce périple, pas besoin de plus de chance. Nous arrivons au musée au cœur de la ville de Victoria. Nous n’avons pas le temps de rentrer le visiter, mais juste son entourage est magnifique avec d’énormes totems autour. La culture autochtone est très présente ici. On voit plusieurs totems et arts natifs un peu partout intégrés au paysage, des capteurs de rêves dans les arbres, des créations indigènes peintes sur les diverses structures de la ville. La ville de Victoria est très picturesque, avec ses hydravions et bateaux de pêcheurs qui agrémentent la baie.
Nous mangeons une petite bouchée dans un jardin entouré de “food trucks” artistiquement décorés. Puis, nous partons pour joindre nos nouveaux amis à la fête de fin d’année à l’école francophone.
Arrivée là-bas, je suis tout de suite séduite par l’immense cour d’école avec des structures de parc, mais aussi une grande pelouse, des rochers naturels. Le terrain est en pente et ce qui me frappe le plus, c’est qu’il n’y a aucune clôture de métal autour. Le terrain est un vaste parc naturel ouvert et verdoyant. Je me rappelle des paroles de notre Ministre de l’éducation qui veut que les écoles au Québec soient un exemple mondial. Je songe à plusieurs cours d’école à Montréal bétonnées, et je me dis que ce serait tellement chouette si on pouvait se donner des cour d’école comme celle-ci à tous nos enfants. Je demande si c’est l’exception ou la norme, et la directrice me répond que toutes les écoles de la région ont ce genre de terrain. Elle me dit aussi qu’il y a suffisamment de demandes pour des écoles francophones que celle-ci est belle et bien une école de quartier pour les francophones. Malgré le fait que la majorité de l’enseignement se passe en français, ils apprennent aussi l’anglais comme langue première, donc deux langues premières de front et elle me dit que malgré cela, ces enfants performent le mieux aux examens du ministère, et ce, dans les deux langues, car l’apprentissage de plusieurs langues augmentent leurs compétences langagières de façon transcendantale. Ce qui confirme ce que j’avais appris dans mes cours d’acquisition des langues. Elle m’offre par le fait même un emploi en enseignement à son école, car si la demande pour l’enseignement en français est forte, Il y a une pénurie d’enseignants du français. Offre intéressante à garder en tête si jamais on décide de faire le saut pour quelques années en Colombie Britannique.
À ce même moment, une biche traverse la rue juste en face de l’école. Excités, mes enfants et moi courrons ensemble pour la voir de plus près et la prendre en photos. Mes enfants se disent qu’on est les seuls à l’avoir aperçu puisque personne d’autre semble se précipiter pour l’admirer de près. On la suit jusqu’au jardin dans lequel elle s’était faufilée pour grignoter les feuilles des arbres du voisin. On m’explique alors que la raison pour laquelle personne ne s’était précipité pour la voir n’était pas qu’on ne l’avait pas vue, mais plutôt qu’elle était une bête pas mal commune et même plutôt nuisible, puisqu’elle mangeait tous les jardins du voisinage.
Nous quittons l’école pour aller voir la marina. Il y a des phoques qui nagent tout près du bord. Ils sont sauvages et pourtant, ils ont appris d’eux-mêmes que lorsqu’ils sortent le museau et se mettent à applaudir de leurs nageoires, les touristes les récompensent avec de la nourriture. C’est un spectacle impressionnant et divertissant. Tout-à-coup, j’entends un accent québécois qui appelle mon nom au loin. Je me retourne, c’est ma voisine du bout de la rue à Montréal et sa famille qui par hasard se trouvent au même endroit que nous. Trop drôle!
Le soir, nous allons manger sur les quais. Il y a tout un village flottant, le “Fisherman’s Wharf”. Des gens habitent à l’année longue dans ces maisons aquatiques. Il y a plein de petits restaurants de “fish and chips”. C’est très vivant, coloré et sympathique comme ambiance. Il y a un festival de jazz aussi qui anime la ville. Nous rentrons à la maison bien satisfaits de notre journée, et croisons une chouette qui nous souhaite la bonne nuit par son ululement.
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