Pickering to Oshawa, 50km

Pickering to Oshawa, 50km

We biked through a very pretty, residential area in Pickering and then on the Waterfront Trail along Ontario Lake for the most part of the way. Our host in Oshawa took us through some quiet residential streets for the last 5km or so.

Des plages et des îles

Eh bien non, nous n’avons pas bifurqué vers la Floride ou vers Cuba. Nous avons juste continué à rouler vers Toronto. Avant ce voyage, on associait tous Toronto à un grand centre-ville occupé, un centre économique. J’avais visité Toronto à quelques reprises dans ma vie et mon mari aussi, mais on n’avait jamais su que c’était en fait une ville bordée de plages et d’îles. C’est la découverte du voyage.

Waterfront Trail, Toronto, ON

 

Nous avons roulé sur le Waterfront Trail qui longe le bord de l’eau. On passe devant une plage après l’autre, des parcs, des espaces verdoyants. Puis, on voit un petit “Tiki Taxi”. Un petit bateau qui a l’air d’appartenir à des îles tropicales. Il nous traverse avec nos vélos, nos 8 vélos et nos sacoches, jusqu’aux îles. J’étais surprise qu’il puisse tenir le coup avec autant de baggages.

Dès qu’on arrive sur l’île, il y a une pancarte qui nous dirige vers la première plage “clothing optional beach”. Nous sommes avec nos cocos et nos amis, donc 5 enfants. On peut bien leur faire une leçon d’anatomie, mais bon on opte pour continuer un peu plus loin vers les “clothing requiered beaches”. Drôle, je ne savais pas qu’il y avait des îles à Toronto et encore moins des plages de nudistes clairement affichées.

La piste est vraiment jolie, mais assez achalandée de cyclistes, de patineurs à roulette, de joggeurs.

À l’île du centre, il y a des manèges, un parc d’attractions et au bout de la piste, il y a une section où les gens y habitent. En plus, ici, les voitures n’ont pas accès. C’est spécial comme style de vie.

Au début, nous avions pensé éviter Toronto complètement, nous pensions que ce serait que des immeubles et du trafique. Une chance que notre amie qui a de la parenté à Toronto a insisté que nous fassions cette partie. Quelle découverte!

Niagara Falls to Hamilton, 51km

Niagara Falls to Niagara on the Lake 25km

Beautiful Waterfront Trail, all the way to Niagara-on-the-Lake.

Niagara-on-the-Lake to Niagara College 17km

We biked on busy highway 16, not pleasant at all. We tried to catch a bus to Hamilton and took the shortest path, but otherwise this highway should be avoided.

Hamilton Go Bus to Hamilton Host 9km

Quiet ride into the city of Hamilton, through parks and residential areas.

Hamilton to Mississauga

Pour se remettre de nos émotions d’hier, on commence la journée en paresseux. Les enfants jouent en pyjamas avec leurs nouveaux amis, il y a plein de nouveaux jeux, Matei retrouve son piano chéri, le lit des enfants est dans une cachette secrète avec un hamac dessous, il y a des Legos hydrauliques, leurs nouveaux amis sont super sympathiques. Mes enfants sont au paradis. Les parents me racontent que leurs enfants vont à l’école à temps partiel. C’est la deuxième famille que l’on rencontre durant ce voyage qui ont choisi cette option pour leurs jeunes. L’autre était en Colombie Britannique. Chouette que cette option existe dans certaines provinces du Canada.

On jase de voyage, ils me racontent qu’ils avaient roulé à vélo du Canada jusqu’au Panama lorsque leurs enfants n’avaient que 2 et 4 ans, impressionnant!

Ils nous invitent à aller goûter à des beignes à leur petit commerce. Le papa a sa compagnie de beignes, “Donut Monsters”. Il y a des beignes aux framboises et jalapeño, à la lavande, sucre d’érable… des saveurs originales, quel régal!

Riding in Hamilton, ON
The Kitchen Collective – where the Donut Monster is made 🍩, Hamilton, ON

On a fait le plein d’énergie pour la route. On salue nos nouveaux copains en espérant les revoir un jour. Et c’est en route vers Mississauga. La piste est belle. Elle traverse un long pont et puis un pont-levis. Évidemment, un bateau se met à klaxonner alors qu’on est sur le pont, les lumières se mettent à clignoter. Dès qu’on met le pied de l’autre côté, il lève! Ouf, échappée belle.

On pédale jusqu’à un parc où il y a des jeux d’eau. Il y a aussi des plages autour, où l’on peut se baigner. Nos amis de Montréal nous rejoignent pour patauger un peu dans l’eau. Puis, ils invitent à passer la nuit dans leur parenté qui habite Mississauga. C’est agréable de passer la soirée avec la famille de nos amis. On est accueilli avec de la délicieuse nourriture indienne qu’on adore. On jase et on échange entre autres sur l’éducation, la dame est enseignante en Ontario. Les enfants regardent un film pour, je pense, la première fois de toute l’été! Ça fait du bien de relaxer avec nos amis.

Merci à cette gentille famille de nous avoir accueillis.

“Waterfront trail” – à vélo, avec 5 cocos

Nous avons repris nos vélos,
Cette fois-ci avec 2 et parfois 3 petits cocos de plus! Des petits sportifs!

Nous avons roulé des chutes Niagara au lac Érié, un 28 km la première journée. Je m’attendais à ce que la piste cyclable soit achalandée comme on est à Niagara. Au contraire, c’était une belle petite pause tranquille, loin du circuit hyper touristique qu’est le centre-ville de Niagara où tout est trois fois le prix. Ça a fait du bien au porte-feuille après la journée d’hier qui fût super amusante et chère.

Nous avons roulé le long du lac Ontario jusqu’au lac Érié, en passant par de jolis parcs et un petit kiosque de limonade que deux garçons avaient improvisé juste devant leur maison. Nous avons pu voir la ville de Buffalo qui se trouve juste l’autre côté du lac Érié. Nous sommes arrivés au fort Érié à 5:00 pm, juste à temps pour sa fermeture… Oups, meilleure chance la prochaine fois. Pas grave, il fait si chaud, la piscine du camping est un bon prix de consolation!

Le lendemain, nous avons roulé des chutes jusqu’à Niagara-on-the-Lake. C’est vraiment joli. La piste passe par le jardin botanique, la maison historique de Laura Secord, un barrage hydro-électrique… plein de petits arrêts agréables. Ensuite, Niagara-on-the-Lake est une petite ville vraiment magnifique. J’aurais bien aimé la visiter plus longuement, mais avec tous les arrêts que nous avons fait le long de la piste, arrivés à cette ville, nous avons dû accélérer le pas. Des fleurs partout, jolie architecture, mais pas de camping pour dormir! Il faut se rendre à Hamilton pour le dodo. Pas certaine que c’était la meilleure planification de distance pour la journée. Il nous reste 16 km à rouler jusqu’à l’autobus à St-Catharines, puis un autre 9 km une fois que l’on descend de l’autobus jusqu’à nos warmshowers… allez-go, on pédale… la piste de Niagara-on-the-Lake passe un vignoble après l’autre, un verger après l’autre, on annonce plein de produits du terroir à déguster. On a faim, mais on ne peut pas s’arrêter. On doit attraper le bus, il se fait tard. Finalement, même après tout cet effort, on manque le bus, mais on attrape la pluie! Ouf, grosse fin de journée. On arrive chez nos hôtes à 9:00 pm épuisés. Heureusement, ils sont tellement sympathiques qu’on retrouve rapidement nos énergies. Un bon repas chaud, une bonne douche, des Legos et des petits copains, ça remonte vite le moral!

Niagara-on-the-Lake, ON

Niagara

Après nos 3 jours à Saskatoon, nous avons repris le train vers l’Ontario cette fois-ci. C’est long! On s’est quand-même fait des copains, on a joué aux cartes, on a fait des tours de magie, on a lu, on a écrit notre journal de voyage… mais bon, deux nuits sur des bancs de trains, ce n’est pas le gros confort et quand en plus le train a 10 heures de retard sur l’heure prévue d’arrivée… Je répète, c’est long!

Une chance qu’en arrivant à Niagara, on a retrouvé nos chers copains de Montréal. Youpi! Le site de camping est très chouette. Plus d’ours cette fois, à la place, un parc, une méga trampoline, une piscine chauffée. C’est le luxe! On est même bercé par le bruit des gros camions et du traffic toute la nuit. Oups, on est super proche de l’autoroute, bon, il n’y a rien de parfait.

La première journée, on fait nos “full touristes”. On visite le parc des oiseaux. Les oiseaux volent en “liberté” un peu partout dans l’endroit. Ils sont jolis et tout colorés. Les enfants adorent le tout… euh… sauf pour le caca d’oiseau que mon fils a reçu sur son bras, et sauf pour la croquée que la petite de mon amie a reçu sur son oreille… ouais, un loriquet l’a mordu à l’oreille alors qu’elle le nourrissait. Faut croire que son oreille avait l’air plus délicieuse que le sirop.

On va ensuite manger au Rainforest café. Oh lala, mucho dinero!

On va regarder le film Imax des chûtes Niagara. C’est vraiment impressionnant de voir tous les gens qui ont bravé les chutes Niagara, certains avec succès, d’autres pas aussi chanceux. Il y a même une exposition à la fin où l’on peut voir les divers bolides que les gens ont utilisés pour essayer de survivre à la descente des chutes Niagara. L’être humain est une drôle de créature. Je ne sais pas ce qui le motive à prendre de grands risques ainsi juste pour le défi… “No mom, don’t worry, je n’ai pas décidé d’entreprendre la descente des chutes Niagara comme prochain défi familial!” 😉 Mais nous avons quand-même pris le bateau vers le bas des chutes. On y a bien goûté à ces chutes-là en recevant autant d’eau. Une aventure vraiment rafraîchissante!